- Aire de repos
- Sentier pédestre
- Mémorial des Patriotes
- Très ombragé
Parcs et espaces verts
Parc Marie-Reine-Laberge
- Espace libre
- Ombragé
- Vue sur la rivière Châteauguay
- Aucun aménagement
Marie-Reine Laberge (1928-2013)
Marie-Reine Laberge fut remarquable par son implication sociale. Le champ de ses intérêts fut vaste. La condition féminine, l’administration scolaire régionale, l’Association des femmes collaboratrices ont entre autres bénéficié de son esprit analytique et de son action civique. Ses qualités de communicatrice et son amour de la langue française nous furent révélés par des conférences, des écrits dans diverses publications et l’écriture de son livre « Les mots sont des joyaux ».
Dédié à la mémoire d’une femme d’exception, le parc Marie-Reine-Laberge fut inauguré le 26 mai 2013.
Parc Léo-Myre
- Aucun aménagement
- Espace libre
- Peu ombragé
Léo Myre (1934-2021)
Ce natif de Saint-Louis-de-Gonzague obtint un diplôme de l’école d’agriculture en 1955 après trois ans d’études. À la fermeture de l’école en 1970, il se donna comme mission d’en garder les archives et de propager le souvenir de cette institution comme élément essentiel du patrimoine martinois.
Il fait carrière comme courtier en assurances tout étant impliqué dans différentes organisations dont les Chevaliers de Colomb. Il s’implique en politique municipale et devient maire de 1985 à 1992. La modernisation de certaines infrastructures (égouts et aqueduc) fut une de ses réalisations majeures.
En 1995, il s’implique dans les festivités du 150e anniversaire de la municipalité. En 1998, il se dédie à la protection de notre héritage du passé en créant la Société du patrimoine de Sainte-Martine. Il en préside les destinées jusqu’en 1983 et y demeura actif comme administrateur jusqu’en 2019.
Le parc est dédié à sa mémoire car, jeune étudiant, il arpenta ces lieux et demeura jusqu’à la fin de sa vie un ardent défenseur et promoteur du patrimoine local.
Parc James-Perrigo
- Aucun aménagement
- Espace libre
- Ombragé
James Perrigo (1788-1853)
Fils de James Perrigo et Anne Graham, il fut marié à Louise Valiquette (Montréal – 1813) et à Maria Baker (Lachine – 1828). Il eut 3 enfants de chaque mariage et compte des descendants jusqu’à aujourd’hui.
Né à Burlington, Vermont, il viendra rejoindre sa mère devenu veuve et remariée à Montréal vers 1805. Vers 1810, il est un jeune entrepreneur-propriétaire de traversiers à Caughnawaga (Kahnawake). En 1812, il joint comme milicien volontaire les troupes de la Couronne lors du conflit de 1812 en tant qu’officier à la tête d’un groupe d’Amérindiens sous les ordres du colonel De Salaberry. Vers 1825, se prévalant de certaines notions de médecine acquises auprès d’un médecin de Burlington pendant son adolescence, il devient le Dr Perrigo mais sans diplôme pour justifier ce titre. En 1838, il devient un des chefs patriotes de Sainte-Martine lors de la rébellions de 1838. C’est lors de son séjour en prison que le notaire Girouard réalisa ses fameux portraits dont celui de Perrigo.
Ayant ainsi acquis une certaine notoriété comme « médecin » et comme chef militaire…il devint le premier maire de Sainte-Martine de 1845 à 1847.
Ce régime municipal fut aboli au bout de 2 ans et Perrigo tira sa révérence de la vie politique. Il exerça la profession de douanier à Côteau-du-Lac jusqu’à son décès en 1853. Voilà ainsi résumé le parcours singulier d’un homme animé par le désir de faire sa marque au gré des circonstances d’une vie peu commune.
Le parc James-Perrigo fut nommé ainsi le 12 septembre 2020 dans le cadre du 175e anniversaire de la Municipalité.
Parc Paul-Léveillé
- Accès à la rivière
- Halte routière
- Aire de repos
- Location de canots et kayak
- Anneau de glace sur rivière
- Table d’échiquier
- Gazebo
- Pavillon des patineurs
- Glissade hivernale
- Ombragé
Paul Léveillé (1921-1972)
Originaire de la région de Portneuf, il vient s’établir à Sainte-Martine en 1949. Après quelques années comme cuisinier sur les trains du Canadien Pacifique, il fut employé municipal de 1959 à 1972 comme « homme à temps complet pour les travaux de la municipalité (aqueduc, vidanges, constable, travaux d’entretien et réparations) » selon les minutes du conseil de février 1959.
Suite à de durs travaux de réparation d’une borne-fontaine en plein mois de février 1972, il meurt d’un infarctus à bord de son camion à la fin de sa journée de travail. Homme dévoué et loyal, sa disparition fut fortement ressentie dans la communauté.
Décédé en fonction, le conseil municipal décide la même année d’honorer sa mémoire en nommant Parc Paul-Léveillé un terrain sur les rives de la Châteauguay que M. Léveillé avait commencé à aménager.