Arbres et végétaux
Réglementation au sujet des arbres
La plantation et l’abattage d’arbres sont régis par certains règlements municipaux.
Agrile du frêne
Ralentissons la progression de cet insecte ravageur
L’agrile du frêne, petit coléoptère de couleur verte, a tué des millions de frênes dans le Sud de l’Ontario, certaines régions du Québec et le Nord-Est des États-Unis depuis que sa présence a été décelée pour la première fois à Windsor, en Ontario, en 2002 et il continue de la faire.
Il est important de ralentir sa progression.
En herbicyclant et en laissant dame-nature faire son boulot, vous aurez sans effort une pelouse verdoyante et vous produirez beaucoup moins de déchets.
L’herbicyclage consiste à laisser l’herbe coupée de gazon sur place après la tonte. Les rognures fines devraient se décomposer en 48 heures puisqu’ils contiennent de 60 à 90 % d’eau.
4 étapes faciles
- Coupez votre pelouse et laissez les rognures sur place. L’utilisation d’une lame bien affûtée, tout comme une lame déchiqueteuse, améliorent les résultats. La Municipalité offre une aide financière pour l’achat de telles lames.
- Pour s’assurer d’une pelouse résistante à la sécheresse et aux parasites tondez le gazon à une hauteur de 7 à 8 cm (3 po).
- Pour accélérer le processus d’incorporation au sol, tondez le gazon fréquemment.
- En période de sécheresse, oubliez votre pelouse ! Elle est en dormance et n’a pas besoin d’être coupée.
À l’automne
Laissez vos feuilles au sol et déchiquetez-les avec la tondeuse au fur et à mesure qu’elles tombent. Si la couche devient trop épaisse vous pouvez les composter.
Astuces
- Troquez la lame de votre tondeuse pour une lame déchiqueteuse qui broie finement les résidus de coupe.
- Maintenez votre lame bien affûtée et ne coupez pas l’herbe humide.
- Si vous avez trop de rognures, laissez-les sécher et utilisez-les comme paillis ou engrais.
- N’arrosez pas trop votre gazon. Il n’a besoin que de 2 à 3 cm d’eau par semaine. Une arrosage en profondeur est beaucoup plus efficace que les arrosages fréquents et superficiels qui nuisent à l’enracinement en profondeur.
- Si le gazon colle sous les pieds et se retrouve dans la piscine et/ou dans la maison, placez un bac d’eau à un endroit sécuritaire et rincez-y vos pieds.
- N’oubliez pas de réensemencer les endroits dénudés au printemps afin d’éviter l’envahissement des plantes indésirables.
Comment composter à la maison?
Procurez-vous un composteur domestique, disponible dans la plupart des quincailleries ou fabriquez-en un. Il devra être installé dans un endroit facile d’accès, bien drainé et mi-ensoleillé.
- Mettez-y vos restes alimentaires (sans viande, fromage, œuf, os, etc. qui pourrait attirer les petits animaux).
- Recouvrez vos résidus de tables par des feuilles, le la paille, de la terre, des copeaux de bois, etc.
- Brassez régulièrement les matières à l’aide d’un aérateur, une fourche ou un bâton.
- Le compost doit rester humide, donc en période de sécheresse il faudra peut-être l’arroser.
- Si le compost est trop humide, ajoutez des matières brunes et sèches.
Pourquoi faire du compost à la maison?
Pour réduire le transport des matières organiques envoyées au site de transformation et ainsi réduire la facture collective.
Parce que le compost obtenu à la maison permet de remplacer les engrains chimiques, et donc, fait en sorte que nos jardins et terrains soient plus naturels.
Quelles matières composter?
Une règle s’impose, il faut toujours mettre deux fois plus de matières brunes que de matières vertes.
Matières brunes
- Feuilles séchées
- Paille/foin
- Sciure de bois, brindilles
- Papier, serviettes de papier
- Pâtes alimentaires, pain
- Tissus naturels (lin, laine, cuir, coton)
- Plantes mortes, fleurs séchées
- Terre
Matières vertes
- Restes de fruits/légumes
- Tonte de gazon fraîche
- Mauvaises herbes fraîches
- Fumier mature
- Coquilles d’œufs
- Marc de café, sachets de thé
- Algues
Astuces
- Ajouter un peu de terrer ou de vieux compost dans le composteur quelques fois par année est avantageux.
- À l’automne, conserver vos feuilles mortes afin de ne pas manquer de matières brunes au courant de l’année.
- Pour éviter les odeurs et les insectes, il faut enfouir les résidus de cuisine sous les matières brunes sèches.
Reconnaitre et limiter l’herbe à poux
L’herbe à poux est souvent confondue avec l’herbe à la puce. L’apparence de ces deux plantes est toutefois très différente et elles n’ont pas les mêmes conséquences sur la santé. Il est important de savoir les reconnaître.
L’herbe à poux pousse surtout dans les sols peu fertiles. Elle se trouve principalement :
- le long des rues et des trottoirs;
- au bord des routes asphaltées;
- sur les terrains vagues;
- sur les terrains en construction;
- sur les terrains industriels;
- sur les terrains servant de dépôts à neige.
Le pollen de l’herbe à poux est la principale cause de la rhinite saisonnière, qui affecte 1 Québécois sur 5. La meilleure façon de diminuer les effets de l’herbe à poux est de l’éliminer de votre environnement. Pour y arriver, vous pouvez :
- arracher ou tondre l’herbe à poux sur votre terrain;
- empêcher l’herbe à poux de pousser.
Reconnaitre et éliminer la berce du Caucase
La berce du Caucase est une plante exotique envahissante et toxique. Elle présente un risque pour la santé et pour l’environnement.
Chez l’humain, le contact avec la sève de la berce du Caucase, combiné avec l’exposition à la lumière (rayons ultraviolets naturels ou artificiels), cause des lésions à la peau. Ces lésions sont semblables à des brûlures. Par ailleurs, quand cette plante croît dans un milieu, elle s’étend rapidement et nuit à la croissance des autres plantes qui y poussent déjà.
La berce du Caucase pousse dans les milieux frais et humides, comme :
- le long des berges des cours d’eau;
- le long des fossés;
- le long des chemins de fer;
- le long des routes;
- dans les prés;
- dans les terrains vagues.
Il est important de savoir identifier la berce du Caucase afin d’éviter le plus possible les contacts avec cette plante.
Étant donné les effets nuisibles de la berce du Caucase sur l’environnement et la santé, il est très important d’empêcher cette plante de s’étendre.
Évitez donc de la semer, de la planter, de la multiplier ou de la transporter.
Avant de prendre des mesures de lutte contre la berce du Caucase, vous devez toutefois prendre soin :
- de bien identifier la plante, afin de ne pas la confondre avec la berce laineuse;
- de trouver les colonies (ensemble des plantes), idéalement au début du printemps;
- de vous protéger pour éviter les brûlures causées par les contacts avec la sève de la plante.